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Notre hébergement  

                   

 

Samedi 1er juillet

Samedi 1er juillet départ pour rejoindre Pont-les-Bains pour notre séjour 2023 dans l'Aveyron. Tout le monde est bien arrivée sous la pluie.

Après l’installation dans les chambres du village vacances de l’Oustal, vers 19h15 rendez-vous de tout le monde au restaurant pour la présentation du site de notre hébergement, suivie du pot de bienvenue. Notre premier repas est pris dans une bonne ambiance. Après, avant de rejoindre sa chambre, une petite réunion pour parler de la première étape avec le départ à 9h00. Bonne récupération à tous de votre voyage, bonne nuit à tous pour être en forme pour découvrir les routes de l’Aveyron.

 

 

     

 

Dimanche 2 juillet

Pluie sur l’Aveyron au lever ce dimanche 2 juillet mais Madame Météo nous annonce l’accalmie pour 9 h, heure du départ… et elle avait raison!! Le groupe descend la vallée du Dourdou, affluent du Lot. C’est frais, c’est vert, le vignoble de Marcillac domine en amphithéâtre la route. De beaux villages en pierre rouge,  des toits couverts de lauzes, des tours carrées, le dépaysement est assuré. Par une petite route champêtre nous suivons le Lot sur 20 km. Châtaigniers et noyers se mirent dans la rivière, la falaise sur notre gauche est retenue par de solides grillages, les pêcheurs sont en action. Arrivée à Entraigues où la Truyère se jette dans le Lot sous un pont gothique pavé. Arrêt - photo ! Papate nous montre l’échelle des crues. Impressionnant ! En 1783, année-record, il nous aurait fallu un tuba d’au moins 10m pour survivre. À Estaing, un des plus beaux villages de France et étape sur la route de St Jacques de Compostelle c’est la fête de la St Fleuret. On assiste à une procession historique et religieuse où la coquille de St Jacques est à l’honneur. Un moment privilégié de notre sortie !

Didier et son équipe nous ont dégoté un coin sympa pour le pique-nique puis ça redémarre par deux bosses à chevrons. Le soleil ne nous quitte pas sur des routes très vallonnées bordées de rochers rouges et offrant des échappées panoramiques superbes. L’après- midi s’achève par une descente en lacets très serrés qui nous mène à la cascade de Salles la Source. Excellent groupe solidaire en pleine forme. Merci à notre équipe d’assistance toujours aux petits soins. Ce jour 103km pour environ 900m de dénivelé.

 


 

  

 

Lundi 3 juillet

Moral et ciel au beau fixe ce matin au départ de la 2ème étape. Le p’tit dej copieux précède une montée régulière jusqu’au viaduc. La route longe alors de belles propriétés proprettes et nous mène à Bozouls où nous arrivons au fond du canyon de 100 m de profondeur taillé au fil des millénaires par le Dourdou. Coucou à une Sancéenne puis cap sur le centre ville d’où l’on découvre un panorama splendide et vertigineux sur ce canyon en forme de U nommé à juste titre le »trou » de Bozouls. La rivière contourne un bloc central, promontoire au sommet duquel ont été bâtis l’ancien village et l’église Sainte Fauste qui honore St Patrice dans un de ses vitraux.

À St Côme d’Olt, un groupe de 7 cyclos rapides emprunte l’option «  grimpeurs » vers le village perché de Roquelaure. Le reste de la bande monte vers Lassouts au milieu des chênes, des châtaigniers et des chênes - verts par une route bordée de fougères, pois de senteur et bruyères. Paysage auvergnat : haies, bocages, pâturages où paissent moutons, chèvres et vaches aux cloches qui tintent et annoncent le dernier tour… Le pique-nique se tient dans un champ fraîchement moissonné, nous recevons la visite du propriétaire.

Le soleil nous accompagne tout l’après-midi. Après une descente acrobatique, nous découvrons le site perché de Rodelle et la côte qui suit révèle des vues superbes sur le village. Retour à 16h30 après 105 km et quasi 1500 m de dénivelé. Encore une belle journée et un groupe discipliné et intéressé!

 

 

   

 

Mardi 4 juillet

Départ en pleine forme ce matin sous un beau ciel bleu et cap sur Rodez, la préfecture de l’Aveyron. 7 km de côte pour commencer, le peloton s’étire, les Poulettes vont bien. Rodez est bâti sur un piton rocheux et rejoindre la cathédrale se mérite. Quelle solide grimpette ! Une cathédrale toute de pierre rose, impressionnante par sa taille : 100 m de long, 30 m de haut et un clocher- tour de 87 m de haut. Photos, visite d’une vingtaine de minutes. Sortir de Rodez et trouver la D62 pose problème aux GPS. Les habitants nous renseignent. La matinée va nous conduire au lac de Pareloup, l’un des 5 lacs du complexe hydroélectrique du Lévézou. Des bosses, des bosses et toujours des bosses ! Nous sommes soi-disant sur le plateau du Ségala. Papate se tourne vers la Vierge de Trémouilles pour obtenir sa protection. L’équipe d’assistance renforcée par Betty nous trouve un super lieu de pique-nique, tables à l’ombre de tulipiers de Virginie. Nous avons déjà 1100 m de dénivelé au compteur. Quelques VCS préparent leur reconversion pour la pêche au gardon près d’un pêcheur du cru.

Très belle traversée des deux lacs et beaux points de vue sur Pareloup et Salars. Notre après-midi va tenir de la course d’orientation: trouver la D12 et Ste Radegonde. La fiche cartonnée du Président et les GPS s’y perdent. Le groupe se reconstitue à l’entrée de Rodez. Les costauds ouvrent la route depuis le repas. Sortir de Rodez relève du défi : coups de Klaxons, doigts d’honneur, les cyclos paumés au milieu des ronds points ont droit à tout  ! La galère des traversées de grosses villes en groupe est hélas classique.

Ce fut pourtant une belle journée: 110 km, 1600 m de dénivelé. Chacun attend la demi étape de demain.

 

 

   

 

Mercredi 5 juillet

Aujourd’hui, demi-journée de repos et de récupération au programme. Comme dimanche, il pleut à 7 h mais à 9 h le calme est revenu et le peloton se laisse glisser vers Marcillac-Vallon et ses vignobles en terrasses donnant un vin classé AOC. On oblique à gauche pour rallier un très beau village tout en pierres rouges : Clairvaux d’Aveyron. Village fortifié dès 1360, ses portes marquent l’emplacement des anciens remparts. On y trouve de belles maisons en grès rose et quelquefois des façades farfelues… que nos cyclos photographient! Les raidards se succèdent jusqu’au site magnifique de Belcastel dominé par un château médiéval restauré par Fernand Pouillon voilà 50 ans. Le pont du XVème tout en pavés nous mène au pied d’une côte abrupte très longue aux pourcentages flirtant avec les 20-22%. Papate se réjouit de son investissement : des chaussures cyclistes de marche. Le voilà prêt pour le duathlon alternant pédalage et marche à pied… Il n’est d’ailleurs pas seul …

Dans un décor de moyenne montagne très vert où se mêlent  pâturages, hameaux et fermes isolées, descentes et talus ravissent nos grimpeurs…

Nouvel arrêt-photo à Bruejouls devant l’église de grès rouge et le tassou ( taste-vin géant ) qui glorifie le vin de Marcillac. Une nouvelle bosse grimpe au milieu des vignobles jusqu’au château perché de Panat. Superbe panorama ! 1150 m de dénivelé pour 62 km. Ce parcours aura marqué les mollets. Les VAE ont été appréciés.. Nous retrouvons Anne, Jean-Claude et Pascale à l’issue de leur parcours un peu différent à partir de Belcastel.

Il est 14 h. Didier, Chantal et Alain nous accueillent avec un verre de castagnou! Merci à eux car il est 14 h. Ce parcours aura-t-il permis la récupération ? Réponse demain du côté de Conques.

 

 

   

 

 

Jeudi 6 juillet

Beau ciel bleu à 9 h pour le départ de notre 5ème étape et une vingtaine de kilomètres en pente douce en suivant le Dourdou. Il fait frais, ça roule à l’ombre mais aux abords de Conques, une belle grimpette fraîchement gravillonnée nous surprend et nous emmène au site de Bancarel d’où l’on découvre Conques, étape importante sur la route de St Jacques de Compostelle. Le village est groupé autour de son Abbaye Ste Foy la Grande, joyau de l’art roman dont les absides sont hélas en restauration. La descente est périlleuse et par une rue pavée, nous arrivons à l’abbaye. Temps libre de 40 minutes pour visite et photos : tympan, chapiteaux, ruelles pavées difficilement carrossables en vélo, cloître.

Puis route vers Sénergues. Très joli parcours boisé, nous nous élevons, la route est bordée de fougères, de bruyères, la terre est rouge et pauvre sans doute. Arrêt-photo devant la tour carrée et crénelée de Sénergues. Le staff assistance nous double après le village d’ Espeyrac aux toits de lauze, village adossé à un promontoire rocheux. Et là, patience! Ça monte, ça monte, entre 7 et 10%. Le coin pique-nique est ravissant, le menu grand luxe élaboré par une équipe de cuisine extra ! Nous sommes dans une région de pâturages, on respire le calme et la sérénité.

Le parcours de l’après-midi ravira les cyclos avec une longue descente vers Villecomtal, un » village de caractère « , village médiéval aux maisons de grès rouge. Photos des enfarinés sous l’une des deux portes qui ferment la ville, près d’une calade pavée. Il nous reste alors à glisser le long du Dourdou par une route ombragée. C’est reposant !

Petit tour dans Marcillac pour se gaver de maisons rouges et retour à l’Oustal après une bien belle journée : 85 km et 1100 m de dénivelé. Demain dernière sortie en Aubrac.

 

 

    

 

Vendredi 7 juillet

Départ décalé ce matin à St Côme d’Olt à 9h30. C’est un village classé parmi les plus beaux villages de France avec son clocher tors et un cœur fait de ruelles pavées très étroites. C’est parti pour 22km de montée jusqu’à Aubrac à 1310 m d’altitude. Dur au début sur 8 km jusqu’à Salgues où la pente dépasse quelquefois 10%. La forêt s’éclaircit pour laisser place au paysage caractéristique du plateau d’Aubrac : de vastes pâturages, quelques haies, un paysage calme troublé seulement par les cloches des vaches race Aubrac. Leurs yeux «  maquillés «  de  noir sont magnifiques. L’Aubrac est une région d’élevage, les vaches ont une vocation fromagère. Le village Aubrac à la Belle Époque accueillait des curistes dans de grands hôtels. Ils trouvaient ici le grand air et buvaient une eau laxative…grand air et ventre plat! Ce ne sera pas notre cas avec le super pique-nique que nous a préparé l’équipe d’assistance : rosbeef, tarte aux pommes, fromages de Laguiole et d’Aubrac. Il faut encore grimper jusqu’à la station de ski de Brameloup, on en a plein les bottes. La longue descente qui va nous ramener dans la vallée du Lot est la bienvenue et nous réconcilie avec le cyclotourisme. Le peloton en file indienne glisse sur fond de montagnes bleutées par les brumes de chaleur. Quel beau spectacle, casques au vent! Les petits villages accrochés à la pente montrent leurs toits couverts de lauze qui scintillent au soleil. Il fait 33 degrés. Retour à St Côme où chacun reprend son véhicule. 71 km et 1600 m de dénivelé. Notre séjour s’achève. Ce fut une réussite : météo exceptionnelle, hébergement sympa et repas locaux (farçous, aligot saucisse, chou farci, tartimarlésienne mais aussi tropézienne et assiettes de pâtes en complément le soir). Merci l’Oustal, merci Sonia pour votre bonne humeur.

Merci aussi à Didier, Chantal, Mireille et tous les bénévoles qui ont donné de leur temps pour aider le midi ou à la vaisselle. Merci à tous les participants pour la cohésion, l’ambiance, la discipline et en particulier aux costauds qui veillaient au grain en queue de paquet et prodiguaient leurs encouragements car, c’est vrai, les parcours étaient souvent difficiles. Bon retour à tous!

 

 

   

 

Mireille, Chantal et Didier

  

pour votre dévouement,

que du bonheur pour les cyclotes et cyclos.

 

Repas de clotûre du séjour 

 

 

    

Un grand merci au village vacances de l'Oustal. Toutes les préstations au top.

 

Un très grand merci pour les photos à :

Pascale et Jean-Claude Lehallier, Michel Beau, Claudie Hamon